Le discours d'un roi
4) les pratiques médicales de Logue sont complètement différentes de celles des autres médecins que le Duc d’York était allé voir auparavant. Logue souhaite une relation d’égal à égal pas de supériorité entre eux , d’où le fait qu’il appelle le futur roi « Bertie » un surnom que lui donne habituellement uniquement sa famille, cela installe une forme de familiarité et il veut également de la confiance.
5) les méthodes « peu orthodoxes et controversées » de Logue vont du sport aux jurons en passant par l'utilisation de la musique. C’est un traitement radical et qui s’inspire de l’amour que porte l’orthophoniste au théâtre et à Shakespeare (au début il lui fait lire un passage d’une de ses pièces) : le patient devient acteur et donc maitre de la scène, cela le met en confiance. Pour réussir il doit se dépasser et faire des sacrifices.
6) Le poids de l’enfance et de l’Histoire (son père, ceux qui l’ont précédé, tous ceux dont les regards pèsent sur lui) sont responsables de son handicap. Albert a perdu toute confiance en lui et est affecté d'un énorme complexe d'infériorité. Il est touchant car il est timide et ne se sent pas supérieur, de plus c’est quelqu’un d’assez distant habituellement et durant tout ce film il est filmé de près pour que l’on voit ses difficultés et les efforts qu’il doit faire. Il est aussi touchant du fait que chacun d’entre nous pourrait se voir à travers lui, car nous devons tous surmonter des difficultés.
7) Nous pouvons voir les différences des classes à travers les deux personnages principaux, Lionel Logue est un thérapeute australien