Longtemps inconsidérée, la précarité féminine, représentée par l’instabilité professionnelle et sociale des femmes a dernièrement fait l’objet d’un cri de détresse de la part des travailleurs sociaux et des experts.
Je vais étudier cette problématique au travers de divers questionnements.

Question 1 : En vous appuyant sur vos connaissances et les articles de la revue ASH présentés en annexes, vous caractériserez la situation sociale d'un certain nombre de femmes et préciserez en quoi celles ci sont susceptibles d'être surexposées à la précarité.

Les femmes confrontées aux situations de précarité ont en général une situation sociale qui n'est autre que le reflet de ces difficultés.
Le secours catholique a dressé leur profils type selon différents groupes en laissant apparaître de nombreuses difficultés que je vais développer.

Tout d'abord, ce sont en général des femmes qui ne disposent que de faibles voire très faibles ressources.

Au niveau professionnel, si l'on reste dans la globalité de cette problématique, ressort un faible niveau de qualification qui entraine le cumul d'emplois précaires, par exemple des Contrats à Durées Déterminés ou à temps partiels.

Ces femmes sont le plus souvent isolées du fait d'un accident de la vie, d'un départ à la retraite ou encore de la barrière de la langue pour les femmes étrangères.
Ces situations sociales amènent les femmes à être plus exposées que les hommes à la précarité. Voici quelques explications à cette surexposition des femmes à la précarité.

Tout d'abord, elles sont handicapées par le phénomène des inégalités domestiques qui cantonnent bon nombre d'entre elles dans les tâches ménagères et l'éducation des enfants.
En effet, les femmes sont rendues moins mobiles et moins disponibles que les hommes et sont amenées à opter pour un congé parental ou un temps partiel du fait de l'insuffisance des structures de la petite enfance, ce qui les handicapent fortement au niveau de l'emploi en les faisant