Le décalage horaire sue le sommeil
Le jetlag est un terme d’origine anglaise (de jet : avion, et lag : décalage), utilisé pour désigner l’ensemble de troubles liés à la désynchronisation des horloges biologiques à la suite d’un déplacement en avion à travers, au moins, trois fuseaux horaires. Ce décalage brutal des rythmes internes, et du temps externe, constitue un véritable traumatisme car l’organisme oppose beaucoup d’inertie à la modification des signaux du temps externe (jour/nuit).
Le dépassement des capacités d’adaptation de l’équilibre veille-sommeil peut provoquer, de manière souvent retardée, des troubles physiques.
Vers l’Ouest ou vers l’Est ?
Plus de trois semaines ou moins de huit jours ?
En vacances ou en temps de travail ?
Plutôt coq ou plutôt hibou ? Conseils pratiques pour la préparation et l’adaptation du voyageur au décalage horaire :
Un vol transméridien (vers l’est ou l’ouest) de plus de trois heures provoque un déphasage biologique qui peut être à l’origine de nombreux troubles fonctionnels.
Le tableau est bien connu des spécialistes de la chronobiologie.
Dans sa forme complète, le décalage horaire est une sensation de fatigue (physique et intellectuelle) associée à des douleurs et à des troubles fonctionnels, que l’on observe en cas de désynchronisation des rythmes de sommeil. Le décalage horaire que subissent les voyageurs qui franchissent ainsi plusieurs fuseaux horaires est un véritable traumatisme chrono biologique car l’organisme de nos ancêtres n’avait pas « prévu » que nous serions un jour capables d’aller plus vite que la course du soleil autour de la terre.