Commentaire
P. de C. épouse le P. de C. mais aime le D. de N. donc décide de quitter la cour d'Henri II avec l'accord de son mari (danger de la passion). Le D. de N. écoute cette conversation, cette scène est très romanesque et se passe à Coulommiers.
On se demande alors quel type d'héroïne est la P. de C. ?
Une héroïne vertueuse
Une héroïne pas si morale
PARAGRAPHES
I. Une héroïne vertueuse
Héroïne caractéristique du XVIIème. Représentative de "l'honnête homme". Sens du devoir et de la morale prime la raison doit l'emporter sur la passion
Une héroïne de devoir
a) l'affirmation de sa vertu
Convaincre de sa vertu et de sa fidélité (l.8/9). Elle tente de rassurer son mari qu'il n'est pas cocu (l.3) (l.10/11). Emploi des deux négations: renforce le contrôle permanent qu'elle exerce sur elle-même pour préserver sa vertu. (l.14/15)>Elle ne passera jamais à l'action. Il garde son honneur public, notion essentielle du XVIIème. Lexique codes moraux: conduite innocence, intentions (pureté d'intentions, Jésuites), digne, estime, admiration. Vb volonté: affirmation vertu (l.10, l.13)
b) le refus de la tentation (faiblesse)
Ne pouvant forcer son cœur, elle force son esprit et sa raison. Mari=guide=lutter tentat°. Avoue culpabilité mais oppose sentiments et actes. Sentiments fautifs (l.14/15). Hyperbole "mille"= culpabilité pass° mais rectifie son sentiment par "la pureté de [s]es actes" (l.14/15)= très janséniste, jugé sur ses actes et non ses intent°. Au nom de la vertu: demande exil de la cour, éviter le D. de N. et la tentat°. (l.3)= "exposée" danger de la situation et passivité qui peut amener abandon. Elle se méfie de sa jeunesse (l.2/3), (l.9/10). Aveu= acte réfléchi, dicté par la raison, elle y avait déjà songé.
Une fidélité jusqu'à l'aveu
P. de C.= perso type de fidélité imparable. Mari l'avoue (l.36/37). Superlatifs=insiste sur cette fidélité: "la plus grande marque"; "jamais".
a) le courage de l'aveu
Véritable force morale. Aveu courageux car