En 1818, Fantine quitta Paris avec Cosette dans ses bras. Elle souhaitait retourner dans sa ville natale car elle pensait y trouver du travail. En chemin, à Montfermeil, elle fit la connaissance d'un couple d'aubergistes, d'allure accommodante, les Thénardier. Très vite, Cosette joue avec les petites filles des aubergistes. Fantine y voit un signe du ciel et propose de leur confier pour quelque temps la garde de Cosette en échange d' une pension.

A son arrivée à Montreuil-sur-mer, Fantine découvre que la ville est devenue prospère grâce à un inconnu arrivé deux ans plus tôt qui a su relancer et développer l'industrie de la région. Il offre du travail à toute personne honnête. Fantine se présente à la fabrique et, à son plus grand soulagement, est employée. Mais un jour, on apprend qu'elle envoie des lettres aux Thénardier. Les employées découvrent qu'elle a un enfant. En apprenant cette nouvelle, la surveillante générale donne à Fantine une lettre signée de Monsieur Madeleine, lui signifiant qu'elle ne fait plus partie de la fabrique.Alors, pour parvenir à payer la pension de Cosette, Fantine est obligée de vendre ses cheveux et de se faire arracher les dents. Ultime étape de sa déchéance, la prostitution. "Un jour d'hiver, Fantine, malade, fait les cent pas sur le trottoir. Un jeune bourgeois, pour se distraire lui glisse une boule de neige dans le dos. Révoltée, Fantine se jette sur l'individu et le frappe. L'inspecteur Javert qui passe par là, se fait un devoir d'arrêter la malheureuse et lui inflige six mois de prison".Monsieur Madeleine, ému par les malheurs de la jeune femme intervient pour la libérer. Lorsqu'il apprend qu'il est indirectement la cause de la déchéance de Fantine, chassée de ses ateliers à son insu, il fait tout son possible pour la soigner et promet de lui ramener son enfant. Il lui rend de fréquentes visites, il envoie de l'argent aux Thénardier, et se prépare à aller chercher Cosette. Mais Fantine,affaiblie par la maladie et la misère,