Le déterminisme, représenté sous la forme de la théorie de l’intelligence, est-il une entrave à la liberté ?
Dès l’Antiquité, époque marquante caractérisée par l’adoption de l’écriture, on commence à s’intéresser à la psychologie. On se questionne sur la pensée humaine et sur les agissements humains. Toutefois, cette grande famille, qu’est la psychologie, est sans cesse agitée par des coups de théâtre et des portes qui claquent. Plusieurs questions effleurent donc la pensée des recherchistes. Les facultés mentales et cognitives sont dès lors étudiées. Les recherches se sont très vite multipliées pour explorer un domaine qui se révélait extrêmement vaste. Encore récemment, on tâtait le terrain. En 1920, Sigmund Freud, neurologue autrichien né en 1856 et décédé en 1939, installe une nouvelle discipline aux sciences humaines : la psychanalyse. Cette pratique, tout comme les nombreuses théories de l’intelligence, influence non seulement la psychologie, mais également la philosophie. En effet, la théorie de l’inconscient prouve, hors de tous doutes, que nos agissements sont dus à nos actions et pensées antérieures. Celui-ci est donc déterminant. Il est donc pertinent de se demander si le déterminisme, représenté sous la forme de la théorie de l’intelligence, est une entrave à la liberté. L’humain est-il automatiquement déterminé dès sa naissance ? Comment pouvons-nous mesurer le niveau d’intelligence d’une personne ? Pourquoi, malgré les nombreuses théories philosophiques en faveur de la liberté humaine, nous questionnons-nous encore quant à notre autonomie ? En quoi le déterminisme peut-il affecter notre liberté ? En ce qui me concerne, je suis totalement d’avis que ce principe de causalité favorise considérablement l’infléchissement de notre liberté puisque nous sommes en quelque sorte contrôlés par notre passé. L’objectif de ce texte est d’abord et avant tout de justifier, à l’aide du concept de détermination et de liberté, la position la plus rationnelle