Le détour de la pensée
Actuellement, le détour est de plus en plus présent, notamment dans les nouvelles technologies comme Internet. Ce dernier peut apporter en trotte de la culture, de nouvelles rencontres, mais la qualité de ces données n’est pas toujours fiable et il y a une certaine perte de sociabilité à ne plus communiquer en face à face. On peut se demander comment se distingue le détour par la pensée et ce qu’il apporte ? Le rébus littéraire « Saint-Simon » d’Honoré ; un extrait de Chemins de sagesse : traité du labyrinthe de Jacques Attali intitulé Les dédales d’Internet ; un texte de Jacques Dürrenmatt : De l’art de battre les buissons ou la note comme espace de détour dans la lettre d’Alembert tiré du Détour (2000) et un extrait de de Jacques le fataliste et son maître de Denis Diderot par Béatrice Didier (2006) nous apporte un éclairage sur cette question. Nous verrons d’abord que les détours de la pensée sont présents au quotidien et nous apportent des connaissances qu’il faut transmettre. Puis nous verrons que ce détour de la pensée peut être « dangereux », qu’il peut apporter du progrès et qu’il ne faut pas s’égarer.
Les détours de la pensée nous apportent des connaissances qu’il faut aussi savoir transmettre. Ces détours sont présents au quotidien et nous font réfléchir. Tout d’abord dans le domaine du récit. Jacques Dürrenmatt, dans « De l’art de battre les buissons ou la note comme espace du détour dans la Lettre à d’Alembert » extrait de son œuvre Le détour ; nous montre que les détours sont présents dans la littérature à travers son argumentation sur la note qui est situé « en fin de page, en fin de chapitre, de partie, voire de livre ». Ce détour marginal mérite que l’on s y intéresse, pour les informations que l’on y trouve et qui d’une part apportent un complément au texte et d’autre part apportent un nouveau savoir. Le rébus littéraire de Honoré qui est accompagné d’une note sur Saint Simon faire une