Le football est-il un facteur de développement ?
Le football est une des activités humaines les plus mondialisées, il touche toute la planète et génère un énorme marché. Les investissements, les droits TV, le prix des joueurs et les produits dérivés sont en explosion. Corollaire
Corollaire
à cette évolution, de grandes équipes présentent des dettes, les premières faillites de clubs apparaissent et des affaires de corruption, de matchs truqués ou de trafic de joueurs sont toujours plus courantes.
Le football est-il un moyen d’intégration ou sert-il d’exutoire au racisme ? Va-t-il être dévoré par l’argent ?
Peut-on considérer le football, à un niveau local ou global, comme un facteur de développement ?
A l’image des Jeux Olympiques de Pékin, la Coupe du monde de football place l’Afrique du Sud au centre de l’attention mondiale en juin 2010.
En attribuant la Coupe du monde au continent africain, la FIFA cherche à promouvoir le football en Afrique mais également à favoriser le développement dans d’autres domaines (éducation, santé). La Coupe du monde permet de développer les transports publics, les routes, les stades et l’offre hôtelière. Elle vise à donner une image positive du pays aux touristes et aux investisseurs étrangers. D’après les estimations de la FIFA, 480 000 visiteurs dépenseraient 1,5 milliards de francs dans le pays.
L’extrême pauvreté d’une partie de la population laisse pourtant craindre que de nombreuses personnes ne puissent ni aller voir les matchs ni profiter des retombées économiques de la manifestation. Les effets réels d’un tel événement sont difficiles à estimer, de même que leur durabilité.
La Fédération internationale de football
(FIFA) est