Le forgeron

365 mots 2 pages
e Forgeron :
L'analyse politique et sociale
Les deux premiers mots du poème "le bras" donne de suite le ton au poème, d'un coté des ouvriers et des paysans qui n'ont que leurs bras et reçoivent "gratuitement" des coups de fouet du seigneur , de l'autre une noblesse brutale vivant sous l'or, un clergé vivant dans l'insouciance et le confort "au soleil" passant le temps à réciter ses prières (disait des patenôtres), des élus timides rédigeant "des menus décrets", des juges "hommes en noirs" renvoyant les litiges des ouvriers.
L'esprit révolutionnaire
On retrouve dans le poème toutes les nombreuses sources des conflits révolutionnaires, les injustices, les privilèges, les impôts, la propriété, le service militaire. Rimbaud fait parler le forgeron avec un langage simple, familier mais très imagé. "Tu crois que j'aime voir ta baraque splendide" dit le forgeron à propos des Tuileries au roi, "nous dorerons ton Louvre en donnant nos gros sous" pour rappeler l'usage qui est fait des impôts. Si le forgeron personnifie La Bastille "cette bête suait du sang à chaque pierre", les ouvriers sont constamment associés à une inorganisation et à une très grande saleté "le tas des ouvriers", "traînant sa veste sale", "l'immense populace", "nos taudis", "main superbe de crasse". La demande du forgeron apparaît cependant modeste, il ne demande pas le pouvoir comme on pourrait s'y attendre mais de la reconnaissance, un peu de la récolte que lui accorde la Providence qui lui permettrait de vivre avec sa femme et ses enfants. En ce sens Rimbaud apparaît plus un révolté qu'un véritable révolutionnaire. L'espoir en une nouvelle vie est indissolublement lié chez lui à la révolte contre une société déchue, étouffante. Se révolter, c'est retrouver en soi cet élan vital qu'a tenté de freiner la vie sociale. A la fin du poème le forgeron abdique et d'un geste de mépris jette le bonnet au roi.
Conclusion
On trouve de façon étonnante dans ce texte une certaine admiration de Rimbaud pour

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