Le groupe
En étymologie, le terme « groupe » serait récent. Il aurait été importé d’Italie, du monde des beaux arts « groppo » vers le milieu du 17 ème siècle. Ce mot signifiait « assemblage d’éléments d’une catégorie d’être ou d’objets. Il s’impose dans le langage en tant que réunion de personnes seulement un siècle plus tard ».
Le concept de groupe aurait eu du mal à s’imposer à cause des préjugés individuels et collectifs (d’ordre psychologique ou psychanalytique). Ils s’appuient sur les résultats d’une enquête de l’AFAP (Association Française pour l’Accroissement de la Productivité). On ne percevait du groupe que des relations interindividuelles. Les personnes qui ont passé cette enquête reconnaissent que pour une question d’efficacité, il vaut mieux être en groupe que seul. Mais à contrario, le groupe évince la personnalité de l’individu, une sorte d’aliénation.
Par ailleurs, le groupe serait une évidence, un tout où l’individu ne perçoit pas la vie autrement. Les groupes auxquels on appartient : La famille (1 er groupe), la tribu, le village. Ce sont des lieux de préjugés d’ordre sociologique, il y a donc des règles sociales.
Pour les organisations collectives, le groupe a grande échelle comme l’état, l’armée, les ordres religieux, qui sont des petits groupes restreints qui seraient une force mais représenteraient également une menace.
On peut se poser la question suivante « A quel moment peut-on parler de groupe ? »
Le groupe prend naissance avec 3 participants, avec l’arrivée d’un 4 ème, les phénomènes de groupe se dévoilent. Une classification des groupes a été réalisée, parce qu’une réunion ou un groupe d’individu peut prendre bien des formes et bien des noms.
Les récits de la mythologie grecque laissent à penser que les grecs anciens déjà faisaient une distinction entre le groupe restreint et le groupe élargi mais les origines du christianisme témoigneraient du dynamisme du groupe en prenant l’exemple de Jésus et