le IB permet t-il de mesurer la richesse créée dans un pays ?
Tout d’abord, le PIB peut être considéré comme un bon indicateur pour mesurer la création de richesses. En effet, il est nécessaire de produire biens et services pour combler la demande. Cependant les agents économiques ne produisent pas à partir de rien car ils achètent des biens intermédiaires et cette consommation est comprise dans le prix final. Ainsi, la valeur ajoutée, différence entre la valeur de la production et celle des consommations intermédiaire, permet de mieux évaluer la création de richesses. C’est donc le PIB, somme des valeurs ajoutées des agents économiques d’un pays, qui va calculer la création de richesse. Le PIB se décompose en PIB marchand, qui évalue les productions aboutissants à un échange monétaire, et le PIB non marchand qui calcule les coûts de productions des APU (cf. question 2).
Grâce au PIB, il est possible de suivre les évolutions de la création de richesses d’un pays. De plus, grâce à cet indicateur on peut calculer le PIB/habitants qui évalue le niveau de vie moyen d’une population.
Cependant cet indicateur reste imparfait. En effet la richesse est seulement appréhendée de manière monétaire et comptabilise uniquement les activités donnant lieu à une rémunération déclarée. Ainsi des activités contribuant à la satisfaction des besoins tels que le bénévolat ou le travail domestique, ne sont pas prises en compte. De plus, « des pans importants de l’économie souterraine ne sont pas comptabilisés » (document 2), telles que la production et la vente de drogue, la prostitution et le « travail au noir » (travail donnant lieu à une rémunération non déclarée). Le PIB d’un pays n’intégrant pas ces données (exemple : France) peut être sous évalué par rapport à certains pays les comptabilisant, comme la Colombie, ou certains pays européens envisageant de le faire (Italie, Royaume –Uni, Espagne, Belgique….).
D’autre part, certaines activités économique peuvent dégrader le