Le japon nous rappelle la vulnérabilité des centrales.
à cause d’un Tsunami provoqué par un séisme- un accident majeur est possible : l’eau monte en température, se transforme en vapeur d’eau, dépasse 1200°.
Une réaction se produit au contact des gaines de combustibles (zirconium zircaloy) : de l’hydrogène explosif se développe. Il ne se répartit pas de façon homogène dans l’enceinte de confinement et peut alors provoquer une explosion malgré soupapes et lâchers dans l’environnement. Les effets mécaniques de l’explosion ont alors des conséquences sur l’ensemble des installations : incendie, fusion partielle ou totale du coeur du réacteur, lâchers plus ou moins importants d’éléments radioactifs.
C’est ce scénario qui semble actuellement en cours au Japon. Le risque d’accident majeur ne peut être alors maîtrisé.
En France, 3 stades sont prévus pour gérer l’accident :
* Un PUI ( Plan d’urgence Interne si la radioactivité émise de dépasse pas les grillages du site accidenté.
* Un PPI ( Plan Particulier d’Intervention) pour confiner, distribuer les pastilles d’iodure de potassium, évacuer les populations sur 10 à 12 Km.
* Le plan ORSEC-Rad, si la contamination radioactive s’étend selon les vents et les courants en bord de mer. Celui-ci peut concerner plusieurs départements.
Les éléments radioactifs les plus pénalisants sont :
l’iode 131 qui se fixe dans la glande thyroïde et peut y induire des cancers.
Le césium 137 qui se fixe dans les muscles dont le coeur et peut entraîner cancers et arrêts cardiaques.
Le strontium 90 qui se fixe dans les os à la place du calcium et peut provoquer cancers des os et leucémies, la moelle osseuse étant à l’origine de la formation de cellules sanguines.
Les effets peuvent être immédiats, à moyen ou à long termes par la contamination des sols, de l’eau, des aliments pendant des dizaines et des dizaines d’années.