Le libertinage
le libertin est un impie, un débauché. L'expression mondaine, "honnête libertin" désigne les personnes qui s'accordent plaisirs et divertissements.
Les premières manifestations d’une pensée libertine au XVII° siècle apparaissent aux environ de 1620 dans un milieu très particulier, la jeunesse de la cour. Ces jeunes libertins cherchent le scandale, se moquant des moralisateurs. A cette date ils ont un chef de file Théophile de Viau. Quand le mouvement est étouffé à Paris, il subsiste à la cour de Gaston D’Orléans, frère du roi ; on le retrouve chez les jeunes bourgeois riches vers 1650. Et toujours ce libertinage vise à faire des éclats. Jacques des Barreaux prêche l’athéisme convertissant ainsi de jeunes esprits. Les libertins athées, ne manquent pas dans l’entourage de Louis XIV vers 1665.
Théophile de Viau (1590-1626) soldat, courtisan et écrivain il a été le chef de file des jeunes libertins parisiens sous Louis XIII. Il a été notament accusé d’avoir écrit des poèmes obsènes et blasphématoires et a même été ménacé de mort par les jésuites.
Sade (1740-1814), appelé le « divin marquis », représente sans doute le plus ambigu de tous les libertins : à la fois écrivain,