Le livre un outil de liberté ?
Sujet : dans ses Carnet du vieil écrivain, Jean Guéhenno écrit « un livre est un outil de liberté » Discutez cette affirmation en vous limitant à la lecture de romans. Votre réflexion s’appuiera sur les textes du corpus et sur les romans que vous avez lus auparavant.
Imaginez un malade, condamné à mourir quoi qu’il arrive. N’ayant aucun moyen d’échapper à son sort funeste. Imaginez-le enchainé par des dizaines de tuyaux, cloué dans un lit d’hôpital, à se demander à quel moment il va franchir le seuil de l’autre monde. Ne peut-il pas s’évader de sa prison corporelle pendant un instant? Jean Guéhenno n’a-t-il pas écrit dans Carnet du vieil écrivain « Un livre est un outil de liberté » ?
Nous nous interrogerons dans un premier temps sur les bienfaits de la lecture, puis nous développerons les effets néfastes de cette pratique.
Le livre est un outil de liberté, en effet, la lecture permet de se distraire, d’échapper à la réalité le temps d’un chapitre, on pourra y trouver un certain réconfort, oublier les problèmes, devenir un autre, être qui on veut. Les contes pour enfants n’ont-ils pas bercés nos jeunes années de doux rêves où nous-nous transformions en belles princesses se mariant au prince charmant ou en héros sauvant leurs belles de l’emprise de leurs méchantes belles-mères ? D’ailleurs les livres ne permettent pas qu’une abstraction de la réalité pendant quelques instants, ils ont la capacité de nous ouvrir les yeux sur le monde comme les récits de voyages de fameux explorateurs ou encore d’ethnologues reconnus, nous font découvrir de nouvelles régions du monde, des cultures originales, d’autres mœurs.
Les livres nous permettent de nous découvrir nous même, nous faire grandir, mûrir. Dans Confessions, Rousseau date la prise de conscience de son être de l’époque de ses premières lectures « je ne me souviens que de mes premières lectures et de leur effet sur moi : c’est le temps d’où je date sans