Le loup et l'agneau
L’agneau quant à lui est un animal qui ne veut aucun mal au loup et cherche seulement à se désaltérer, par contradiction avec le loup l’agneau est doux, innocent. Le choix de l’animal n’est pas anodin l’agneau étant le petit du mouton il ne peut être méchant et le lecteur a de la compassion envers lui et un dédain envers le loup. La relation entre ces deux personnages reflètent bien la société dans laquelle vivait l’auteur, le loup symbole de la puissance physique et sociale et l’agneau qui par respect s’adresse à lui à la troisième personne du singulier. Le loup bien sur marque une distance immédiate avec l’agneau et ne s’adresse pas à lui comme un égal puisqu’il le tutoie. L’argumentation de ces deux personnages et aussi à mettre en évidence. Le loup n’a bien sur aucune raison valable pour manger l’agneau hormis sa propre faim mais le cache derrière une argumentation grossière et finit même par dire « on me l’a dit il faut que je me venge » ce qui est un pure mensonge. Il veut également se faire passer pour victime en parlant des bergers et des chiens qui ne lui laissent pas de répit « car vous ne m’épargnez guère, vous, vos bergers et vos chiens ». D’ailleurs après cet argument il n’attend pas la réponse de l’agneau pour le manger. L’agneau répond par contre à chaque fois au loup il fait appelle à la rhétorique pour amener le loup à comprendre ses erreurs. Jean de la Fontaine qui écrit cette