Le marché du bijou
Les maisons font face à de nombreux défis ...
Au cours de la dernière période, la croissance du marché de la bijouterie-joaillerie a été très satisfaisante. Celle-ci a été tirée par : * L'accroissement de la demande (effet richesse) ; * L'arrivée sur le marché de nouveaux acteurs (maisons de luxe, spécialistes des arts de la table, horlogers, marques de mode) qui intègrent la bijouterie-joaillerie à leur stratégie de brand stretching (cf. Gucci en 2002, Audemars Piguet en 2003, Louis Vuitton en 2004, Christofle en 2005, Salviati en 2006, Azzaro en 2007, etc.) ; * Les stratégies d'offre des maisons. Les créateurs (Dinh Van puis, dans son sillage, Ana de Costa, Ligia Dias, Marion Vidal, par exemple) et les maisons de luxe et de mode diversifiées ont rajeuni l'offre. En outre, l'offre accès de gamme se développe, y compris chez les joailliers traditionnels (cf. Van Cleef & Arpels qui propose aujourd'hui une offre plus accessible que son offre traditionnelle, via, notamment, sa ligne Alhambra dont les prix débutent à 600 euros), ce qui permet d'élargir la cible (effet volume).
Toutefois, la bijouterie-joaillerie demeure le segment du luxe le moins mature eu égard à la place encore prépondérante de l'offre artisanale (sans marque). Tout l'enjeu pour les maisons évoluant sur le marché consiste donc à structurer ce segment comme elles l'ont fait de longue date dans les autres domaines du luxe avec la mise en place de stratégies de