Le marché français des séminaires
Grâce aux enquêtes menées par Coach Omnium-Salon Bebdouk en 2002, et réalisées auprès de 200 entreprises françaises organisant des manifestations( 35.5%), séminaires(79.5%) , conventions-congrès(38%) et incentives ( à 22% ; voyages dont le but est de stimuler les collaborateurs, les clients, les prescripteurs d'une entreprise ) allant des assurances aux agences évènementielles, nous allons pouvoir étudier le marché français des séminaires en 2001-2002. Afin de comprendre au mieux les rouages du tourisme d’affaires, il est préférable de commencer à parler de son environnement, pour ensuite parler de l’offre et de la demande.
L’attentat du 11 septembre 2001 a accru le sentiment d’insécurité à travers le monde, d’ailleurs, 1 société sur 2 reconnaît avoir été plus ou moins touchée par les événements. De plus, nous sommes au début de la crise économique mondiale qui se ressent jusque dans les entreprises Françaises. Des suites de cela, il y a eu beaucoup d’annulations et il y a eu un changement important dans la nature des voyages d’affaires. Les entreprises ont dues faire des économies, 41 ont déclarées avoir annulé des manifestations. Malgré la situation, il n’y a cependant pas de quoi s’alarmer ; les entreprises changent juste la manière d’organiser leurs réunions professionnelles.
Les hôtels restent toujours privilégiés par les compagnies françaises à 86%. Cependant, les centres de congrès qui offrants des packages ( bateaux, châteaux, musées,…) prennent de plus en plus de part de marché.
A cause de sa capacité d’accueil, l’hôtellerie indépendante reste toujours à la traîne malgré le fait qu’elle propose maintenant de bien meilleures prestations qu’autrefois.
La France a à s’inquiéter de la concurrence étrangère qui propose aussi de bonnes prestations mais à moindre coût ( l’Europe du Sud étant très prisée à 75% ), 1 entreprise sur 2 déclare organiser régulièrement des réunions à l’étranger.
Le volume du tourisme