Le masque de la mort rouge
Maintenant, le thème de la mort, qui est constamment rappelé au début du texte par celui du temps, est structuré tout au long du récit et arrive plus particulièrement au dénouement, ce qui concrétise la menace de la «Mort Rouge». Pour illustrer toute l’angoisse que la mort inspire, l’auteur utilise une gradation reliée à la peur : «… il s’éleva de toute l’assemblée un bourdonnement, un murmure significatif d’étonnement et de désapprobation, - puis, finalement de terreur, d’horreur et de dégoût». (Le Masque de la Mort Rouge, p.136) La gradation «un murmure significatif d’étonnement … puis, finalement de terreur, d’horreur et de dégoût» fait donc référence à l’atmosphère d’angoisse que l’auteur veut faire ressortir graduellement par la peur qui s’immisce chez les personnages. Le thème de la mort se fait ressentir de façon explicite par le sentiment de peur qu’éprouvent les convives. De plus, si la mort fait peur, l’auteur fait également ressortir son côté inéluctable qui annonce le dénouement par une comparaison : «Elle était venue comme un voleur de nuit». (Le Masque de la Mort Rouge, p.139) Par la comparaison «comme un voleur de nuit», Edgar Allan Poe veut souligner inéluctabilité du dénouement par la concrétisation de la menace : la mort des convives. Donc, les invités sont horrifiés par la réalité qu’ils s’apprêtent à subir (dénouement) et l’auteur les rend obligés d’accepter la menace (la Mort Rouge) puisqu’ils ne peuvent plus reculer et Edgar Allan Poe terminera le récit par la réalisation de la menace (la mort de tous les invités).
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