Le mobilier en kit
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Par Samir AchehbarMobilier. Le kit qui monte, qui monte… | Le développement des enseignes de meubles “à monter soi-même” a chamboulé les habitudes de consommation des Marocains.
(TNIOUNI / NICHANE) | Depuis la milieu des années 90, le mobilier en kit connaît un véritable boom au Maroc. Le marché, dominé par une poignée d’opérateurs, est également parasité par la filière informelle.
“Oui, nous sommes effectivement en discussion avec les dirigeants du groupe suédois Ikea. Nous avons commandé une étude sectorielle pour connaître le vrai potentiel du kit au Maroc. Nous préférons attendre ses conclusions avant de décider si oui ou non, il y aura un partenariat avec Ikea”. L’auteur de ces phrases n’est autre que Salwa Akhannouch, la PDG du groupe Aksal. Et elle a probablement tort de prendre son temps dans les négociations avec le n° 1 mondial des meubles en kit. | | Car depuis le début des années 90, le secteur connaît un boom spectaculaire, comme en témoignent les chiffres de la division des échanges extérieurs à l’Office des changes. Entre mobilier pour bureaux, chambres à coucher, salles de séjour ou salles à manger, les importations de meubles en kit ont atteint, au terme des six premiers mois de l’année 2007, une valeur de 208 millions de dirhams. À comparer avec les 60 millions de dirhams, montant des importations des mêmes produits en 1997… en année pleine.
Une croissance spectaculaire
Nous sommes en 1993, le jeune Amine Benkirane ouvre son premier magasin de meubles en kit au Maroc. C’est la naissance de Kitea, la première enseigne marocaine du secteur. “Dès son ouverture à Casablanca, sur la Route d’El Jadida, le magasin de Kitea a été un succès total. Curieux, les gens y venaient d’abord pour voir ces meubles démontables d’un genre nouveau. Et très vite, ils ont commencé à en acheter”,