Le monde comme il va est le premier conte philosophique de François-Marie Arouet, plus connu sous le nom de Voltaire. Il fut écrit durant la première moitié du XVIIIe siècle, au siècle des Lumières. Il est aussi connu sous le nom de « Vision de Babouc, écrite par lui-même ». Voltaire transporte son personnage en Orient afin d'effectuer de façon détournée, une critique de la société française et principalement de sa capitale. Il s'inspire ainsi des Lettres Persanes de Montesquieu, qui utilise le même procédé.

Ce conte philosophique raconte l'histoire de Babouc. Le personnage principal reçoit un message de l'ange Ituriel (ou du génie, cela dépend des versions). Il est le président du département de la Haute Asie, il informe Babouc qu'une assemblée s'est tenue pour savoir si on doit détruire ou essayer de sauver la ville de Persépolis, car les folies et les excès des Perses y nuisent. Babouc s'en va donc en mission à Persépolis, il doit tout observer, tout écouter afin de rendre un rapport impartial. Il ne connaît pas du tout la ville, ni le peuple.Babouc commence par rencontrer un soldat perse durant le voyage et lui demande pourquoi il fait la guerre contre les indiens. Le soldat répond qu'il ne sait pas et qu'il faut s'adresser à son chef, ainsi Babouc rencontre un à un les supérieurs hiérarchiques. C'est enfin un général qui lui explique les causes de cette guerre : une simple querelle, datant de 20 ans, entre un eunuque et un commis. Voltaire dénonce ici la cruauté de la guerre et son non sens, car elle vient d'une simple querelle et ne devrait pas prendre les proportions qu'elle