Selon l’étymologie, le patrimoine est défini comme l’ensemble des biens hérités du père, de la famille et par extension de la nation. Le patrimoine peut être matériel ou immatériel. Il inclut des lieux remarquables qui sont aussi des lieux de mémoire. Un patrimoine s’inscrit dans le temps plus ou moins long, son origine est plus ou moins mythique (la création de Rome par Romulus) et il est inscrit dans l’espace à l’échelle locale, régionale et internationale. La lecture du patrimoine urbain comme celui de Rome est difficile du fait de la permanence de l’occupation humaine, et des multiples réhabilitations des bâtiments. La notion de patrimoine concentre à Rome toutes ses caractéristique : un patrimoine utilisé par Mussolini pour sa politique de grandeur, un patrimoine qui fait la fierté des Italien car il leur rappel leur passé glorieux, un patrimoine commun à toute l’Europe occidentale et même au monde catholique. En quoi la lecture historique romain mobilise-t-elle de nombreux enjeux ?

La superposition des époques demande une lecture historique très fine du patrimoine, mobilisant de nombreux enjeux archéologiques et historiques : mes chercheur doivent pouvoir écrire une histoire la plus proche de la réalité et ont besoins pour cela de fouiller et de donner une certaine priorité des morts sur les vivants, des Romains ancien sur les Romains d’aujourd’hui. Ces enjeux recoupent ceux du tourisme grand pourvoyeur de devises mais de heurtent aux enjeux urbanistique comme la construction de nouvelles infrastructure et la conservation se heurte à de graves problèmes budgétaires aggravés par la crise. Le patrimoine mobilise toujours, peut-être moins qu’à l’époque du fascisme, des enjeux politiques : la diplomatie Italienne dans le bassin méditerranéen se couple souvent avec une coopération archéologique. Enfin, le patrimoine romain est toujours un enjeu religieux puisque Rome est la capitale de la