Le pere goriot
Éléments de situation (pour un oral)
Un extrait du Père Goriot, roman daté de 1833, avec lequel Balzac installe la veine du roman réaliste.
Les 2 extraits appartiennent au début du roman, nous sommes encore dans la fonction informative de l’ouverture, dans la pension Vauquer. Il s’agit de la présentation du personnage éponyme. Curieusement, ces 2 portraits ne sont espacés que de qq pages, et de qq années. Ils témoignent de l’histoire récente du PG, et de sa déchéance rapide. Celle-ci ne sera donc pas le sujet du roman. On ne sait pas, en revanche ce qui l’a provoquée.
A travers ce double portrait, on découvre donc le personnage principal, mais aussi on voit comment sa déchéance modifie le regard que la société porte sur lui.
Qu’apprend-on du père Goriot ?
Son identité : un « vieillard de 69ans », on le voit aussi à 62 ans (txt 2), et 3 ans plus tard.
Un ancien négociant, « vermicellier » retiré des affaires avec aisance. Nous sommes donc en présence d’un commerçant bourgeois à qui le commerce a réussi. On l’appelle Monsieur Goriot. Dépossédé, il ne sera plus que le « Père Goriot »
On apprend enfin qu’il est veuf, attaché à la mémoire de sa femme (fin txt 1) et qu’il aurait 2 filles (fin 2) mais que curieusement personne n’a vues depuis 3 ans qu’il est dans la pension.
Son apparence :
Les 2 textes sont très descriptifs, beaucoup de détails sont donnés. (Caractéristique de la description balzacienne).On constate néanmoins que les éléments donnés sont de 2 ordres : le physique proprement dit, et ses vêtements et ses objets. Dans les 2 cas, la confrontation des 2 portraits met en évidence la déchéance de Goriot.
Le physique : A 62 ans, il en paraissait 40 et à 69 ans, en arrivant dans la pension, tout marquait son aisance voire son opulence : un « bourgeois gros et gras, frais » un ventre bien nourri « piriforme et proéminent », sa figure « bouffie par le contentement d’un bonheur bourgeois », des « yeux