Le pigeon
La pollution de l’atmosphère peut être responsable d’une augmentation de l’acidité des eaux de pluie, ces pluies peuvent alors polluer les sols et les eaux notamment dans les mares et les lacs. On a constaté une diminution importante du taux de reproduction chez les amphibiens vivants dans des lacs pollués par des pluies acides. Il semblerait que l’acidité de l’eau détruise les cellules reproductrices de la plupart des espèces.
La pollution atmosphérique est également impliquée dans le phénomène de l’effet de serre lui-même responsable du réchauffement de la planète. Or, ces élévations anormales de températures ne sont pas sans conséquence sur le taux de reproduction de certaines espèces. Prenons l’exemple du martinet durant la couvaison, des écarts de température et des excès d’humidité entraînent l’arrêt du développement de certains embryons à l’intérieur de l’œuf. De plus, la mortalité des jeunes poussins est très élevée s’il fait très chaud ou très sec.
Lorsque les oiseaux de mer sont fortement contaminés par les produits pétroliers, l'air emprisonné entre leurs plumes est éliminé et la perte de flottabilité qui en résulte provoque leur mort par noyade. La plupart des cadavres des oiseaux mazoutés n'atteignent jamais le rivage, ils coulent après un temps de dérive variant selon les espèces et les conditions météorologiques. Dans le cas de contaminations moins sévères, par exemple lorsque seules les plumes de la poitrine absorbent du pétrole, le poids du corps est augmenté. Cette augmentation contribue à l'épuisement physique des oiseaux souillés. La contamination même minimale des plumes assurant le vol empêche ces dernières de glisser aisément les unes sur les autres lorsque les ailes changent de forme durant le vol. L'augmentation du poids du corps et la modification des propriétés aérodynamiques