Le_pluralisme_dans_la_presse_ecrite
Dans une société démocratique, c’est à l’Etat qu’il incombe de garantir les libertés de l’information et de présenter le pluralisme des opinions comme le souligne la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH).
Avant tout autre média, la presse participe à forger la conscience politique des citoyens, à éclairer leurs choix politiques et leurs opinions en leur exposant différents points de vue. Dans nos sociétés occidentales, la presse s’est vue d’investir du 4ème pouvoir. Elle exerce donc un véritable service public.
En effet, ce qui est capital pour assurer le pluralisme des informations et des points de vue, ce n’est pas seulement la pluralité d’opinions au sein de la presse mais également une multiplicité de diffuseurs propriétaires de presse à l’intérieur d’une zone de diffusion donnée.
Pour Emmanuel Derieux, « le pluralisme est, en quelque sorte, en la matière, l’autre nom de la liberté ». Le pluralisme est donc une idéologie qui ne reconnaît aucun idéal unique, mais revendique le droit à l’existence de plusieurs modes de pensée. Une société pluraliste favorise diverses conceptions du bien, et chacune de ces conceptions n’a d’autre limite que la nécessité d’accepter l’existence d’autres conceptions. Dans le cadre d’une société pluraliste, les individus peuvent donc avoir des opinions diverses et les exprimer librement.
En résumé, nous pouvons dire que le pluralisme de la presse écrite s’articule autour de deux volets. La liberté d’opinion que l’on peut définir comme la possibilité d’exprimer librement ses idées que celles-ci choquent ou non un Etat ou une fraction de la société. Ainsi que le libre accès à une information provenant de plusieurs sources et exprimant de divers point de vue.
Le principe de pluralisme de la presse écrite comporte deux aspects. Le pluralisme interne qui est l’expression effective d’une pluralité d’opinions au sein de la presse, et le pluralisme externe qui est défini comme une pluralité d’organes de presse