le pont mirabeau
Ivan Supandi 180510100057
M. Sholahudin 18010100061
Nur Fitria 180510100068
Anindya Pryana 18010100040
Le pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure
"Le Pont Mirabeau"
Apollinaire, Alcools (1912)
1. L’analyse phonetique
Chaque strophes se compose en 10/4/6/10 et 7/7 syllabes.
L’alternance des rimes : F – M – F – F et F – F
La disposition des rimes : Redoublées ( A B A A et A A )
La qualité des rimes : Suffisante.
L’Assonance : [a]
L’Alliteration : [l]
2. L’Analyse syntaxique
Temps : Présent – Imparfait
Mode : Indicatif – Subjontif
Forme : Affirmative
Adjective : éterneles, lente, violonte.
Enjambement : Contrerejet
3. L’Analyse Semantique
Champs lexicaux : - L’eau ( La seine,L’onde,L’eau courant ) – le temps ( La Nuit, Le Jour, l’heure,Semaine, Le temps passé ) -Sentiment ( – L’Amour ,- La Joie ,- L’Espérance )
L’Idée essentielle :
1ère strophe : le lieu évocateur de l'amour. C'est le Pont Mirabeau de Paris qui le fait se souvenir.
2ème strophe : la plongée dans le passé. C'est le rappel de sa liaison.
3ème strophe : la fuite de l'amour.
4ème strophe : la fuite du temps.
La Seine rappelle au poète son amour perdu.
a