Le pouvoir de la musique
Synthèse
Le pouvoir de la musique
Rock en scène, Francofolies, Victoires de la Musique … L’actualité est emplie d’événements musicaux qui se succèdent sans discontinuer. Il est vrai que la musique occupe une place importante dans notre société. Avec la fascination qu’elle exerce, elle laisse le champ libre aux prédateurs en tout genre. Cette ambiguïté de la musique est soulignée par P. Quignard dans son essai La Haine de la musique publié en 1996. Il insiste sur son rôle funeste dans les camps de la mort, au service des nazis. Cette liaison de la musique et du pouvoir est développée par A. Darré dans sa réflexion sur les « Pratiques musicales et [les] enjeux de pouvoir », éditée en 1996 également. Ces aspects contrastés du phénomène musical sont repris dans l’article de B. Sève publié dans la revue Esprit en 2003.
Tous ces documents conduisent à se poser un certain nombre de questions : par-delà la place importante qu’elle tient dans nos sociétés, peut-on réellement parler d’un pouvoir de la musique ? Celui-ci est-il bénéfique ou maléfique ? La musique unit-elle ou sépare-t-elle ? Est-elle libératrice ou aliénante ?
Pour répondre à ces interrogations, il s’agira tout d’abord de situer la réflexion dans l’histoire. Puis seront mises en évidence les ambiguïtés de la musique, liées à ses influences complexes. Il sera alors possible de déterminer si elle est susceptible de s’affranchir des différents pouvoirs ou capable seulement de les servir.
La musique est depuis qu’elle diffusé à grande échelle un élément essentiel de la vie quotidienne. Elle exerce une « puissance » sur l’être humain, une drogue. On la retrouve quotidiennement dans les lieux qui nous entourent. « Elle est devenu incessante », d’après l’essaie de P. QUIGNARD, saisissant quiconque passe dans son entourage. Elle envahit nos habitudes et même jusqu'à nos corps. Cette attitude à se faufiler partout a créé différentes utilisation de cette musique.
La mélodie