Le pouvoir est-il déstructeur ?
Tout d’abord, la puissance altère nos valeurs, et peut conduire à des abus. En effet, tout homme auquel on donne le pouvoir sera forcément incité à en abuser, tant cette « puissance » qu’il lui procure l’exalte. Notons toutefois que dans certains cas, des règles, donc, un minimum de pouvoir, sont nécessaires, dans le but d’éviter les conflits en communauté. Le juge, par exemple, est puissant, mais uniquement dans la mesure où un délit a été commis. Son pouvoir est donc essentiel, afin d’entretenir une certaine quiétude. Ensuite, nous pouvons noter que ce désir de pouvoir grandissant peut conduire à la violence, si nous ne nous astreignons pas aux règles de celui qui souhaite nous dominer. En effet, prenons l’exemple d’Hitler. Parti de rien, il fut porté par la foule, triomphant par son pouvoir. Au fur et à mesure qu’on lui donnait davantage de puissance, il devint violent, engendra la mort et suscita la peur. Ceux qu’il régissait sous ses ordres avaient subi une altération de leur morale, tant Hitler avait d’autorité.
Enfin, la jouissance que procure la puissance entraine une modification comportementale. Ceci peut être prouvé par Barris, un gardien dans le film « The Experiment ». En effet, ce désir de puissance le conduit à la violence. A plusieurs reprises, il fera référence à la lumière rouge. Il réagit, tenaillé par la peur qu’il ne soit pas rémunéré, si les sanctions n’étaient pas assez fortes, mais petit à petit, le pouvoir qu’il croit détenir le grise, et c’est ainsi que l’expérience dégénère, engendre un mort, et que les