LE PROCUREUR ROYAL

Le procureur royal est un ami de Langlois qui survient souvent à l’improviste dans le village. Il est avant tout ami et complice de Langlois, mais l’on ne sait pas comment ils se sont rencontrés. Il n’a pas de nom et il est présenté par le nom de son métier. (C’est le procureur royal. Un procureur est l’avocat qui défend le roi/le gouvernement) Il a un rôle secondaire, il n’entre que pendant la seconde partie du récit: il apparait au moment ou Langlois retourne au village comme étant le lieutenant de louveterie.

Physiquement, on sait qu’il a un ventre “qu’il porte comme un tambour” (p.102 et p. 125) qui apparait « trois fois plus que d’habitude » puisqu’il est « ceinturé d’une cartouchière » et « des jambes guêtrées ». Mais il reste agile et résistant (pendant la battue du loup).

Nous remarquons que lors de son arrivée, il est bien accueilli dans le village, et les villageois semblent être honorés de sa présence. Il a une réputation qui suscite l’admiration. Il est souvent désigné par des périphrases comme (« l’amateur d’âmes », « le profond connaisseur des choses humaines » p.153).
Sa réputation est reconnue puisqu’elle est validée par le journal.
Son métier en tant que procureur est la seule chose qui compte: il a fréquenté à la fois le pouvoir (l'univers de la loi, de la justice) et les criminels dans les tribunaux; il a donc une solide réputation et une culture assez remarquable ("cette bibliothèque qu'il portait dans ses yeux", p.125).

Sa disponibilité est surprenante et inexplicable. A chacune de ses visites, Saucisse se demande comment il a pu faire pour se déplacer si rapidement d’un lieu lointain dans une courte période de temps : " Je vois arriver le procureur. C'était huit heures du matin. A quelle heure avait-il dû partir de chez lui pour être là à huit heures du matin ? Et même pas de chez lui : il habitait Grenoble ; il y avait trois jours de route. D'où était-il parti