Texte du livre introduction à la psychologie de l’enfant Codirigé par M.Hurtig et J-A Rondal

Les relations entre le groupe et l’individu sont déterminantes pour l’organisation sociale et le développement individuel. L’individu influence le groupe et est influencé par lui. Cette relation systémique fonde la problématique de la psychologie sociale
En effet l’émergence de la psychologie sociale en tant que discipline scientifique est relativement récente ; celle-ci est marquée par le rôle joué par Lewin (Lewin 1951, 1959) dans l’évolution de la notion de groupe en psychologie sociale En premier temps et avant Lewin, le groupe était surtout conceptualise comme une variable extérieure susceptible d’altérer le comportement individuel de façon variée, ultérieurement et après l’apport de Lewin, le groupe est devenu une unité organique qui détermine le comportement individuel dans une large mesure en même temps qu’il est déterminé par lui en proportion de la participation et de l’autorité ou de l’influence de l’individu au sein du groupe. En effet la conception Lewinienne est « dynamique », elle énonce que le groupe est un champ de force (au sens physique du terme) au sein duquel se produisent en permanence des phénomènes d’attraction et de répulsion, il appartient donc à la psychologie sociale de décrire et d’expliquer ces phénomènes

methodologie .M Grawitz [1] distingue trois types d’hypothèses : hypothèses supposant l’existence d’uniformités permettant de quantifier des distributions de comportements, hypothèses supposant l’existence de liens logiques à partir de corrélations empiriques, hypothèses concernant des relations entre variables analytiques et complexes.
Enfin, il faudra garder à l’esprit qu’une hypothèse doit toujours être vérifiable, mettre en cause des faits réels, ne pas comporter de jugements de valeur (bon, mauvais…) et doit pouvoir se rattacher à une théorie existante.
COMMENT REALISER UN MÉMOIRE :
DU TRAVAIL DE RECHERCHE À SA RÉDACTION