Le relation à autrui : nécessaire ?
1991 mots
8 pages
Lors d'une de ses expérienceS, Descartes décide de tout remettre en question dans la mesure où toutes les choses qui soient ne pourraient être qu'illusions provoquées par exemple par un être malicieux. Finalement la seule chose qui résiste à l'épreuve du doute se trouve être le sujet pensant (d'où la célèbre citation de l'auteur : « Je pense donc je suis »). A partir de là, mis à part l'existence de notre « moi », une autre va être mise en évidence : l'existence d'Autrui, cet être qui dit « moi », comme moi, mais qui n'est pas moi. Mais qui est donc cet autre? En effet au départ, cette « chose » que l'on perçoit pourrait nous apparaître comme un objet parmi les autres, perçu par nos sens donc, dont on est incertain de sa véritable existence (raisonnement de Descartes). Oui mais voilà, il s'avère que si cet « objet » maîtrise le jeu du je, et qu'il est donc doté lui aussi de la conscience de soi, il s'élève alors au rang d'individu, d'être à part entière au même titre que moi. Il est donc mon égal mais non mon semblable puisqu'il présente des différences. Et si le fait d'être conscient de soi, c'est à dire le fait de s'apercevoir, d'avoir la certitude de nos sentiments, de nos pensées étaient dus à l'existence d'autrui, c'est à dire à l'existence d'autres individus, eux aussi conscients d'eux-mêmes? En clair, l'existence d'autrui est-elle une condition préalable à la prise de conscience de soi? A partir de cette question, nous pouvons envisager différents problèmes :
Penser est une activité que nous effectuons seul, et sachant que l'on s'en aperçoit dès que l'on commence cette activité, ne voit on pas ici que c'est une chose purement personnelle ?
Par ces pensées nous parviennent des goûts, s'en rendre compte n'est il pas un moyen de parvenir à l'existence de la conscience de soi? Par ailleurs, nos choix, nos actes peuvent influencer les objets qui composent le monde qui nous entourent, n'est ce pas là aussi une preuve de la solitude dans laquelle