Le role des parents sur la dépravation de la jeunesse
Lorsque je regarde ma si belle adolescente à la maison, je suis remplie d’admiration. Je la trouve tellement resplendissante, et ses changements me touchent. J’ai toutefois le souci de la regarder de son intérieur et c’est alors que je revois tout ce qui m’habitait à la même époque, notamment la fébrilité et cette quête vers la recherche de son identité propre.
Le miroir est souvent notre pire ennemi à cette époque, et tout en voulant être unique, notre désir profond de ne pas se tenir loin de la masse se manifeste inlassablement. Comme parent, il est de notre devoir d’aller puiser dans nos propres souvenirs d’adolescent afin de pouvoir mieux les comprendre. Il est si facile de banaliser certains éléments de la réalité de ces adultes en devenir, étant à une autre étape de notre vie.
Tout petits, les enfants se font arrêter au centre commercial pour se faire lapider de compliments et recevoir tout plein de « il est si mignon » ! Plus tard, ces louanges se transforment en regard d’indifférence ou d’indignation pour cette jeunesse dépravée, de là l’importance de les honorer dans leur beauté propre et leurs traits uniques. Nous, parents, demeurons souvent une des rares sources de renforcement de l’image fragile de nos ados, avec la possibilité de le faire quotidiennement.
Les commentaires négatifs répétés sur l’apparence et le style sont comme des blessures ouvertes qui risquent d’infecter l’estime de soi et la confiance en l'agir de nos adolescents. La délicatesse et la courtoisie à l’adolescence