Le roman doit-il, selon vous, privilégier l’imagination ou décrire fidèlement la réalité ?
Généralement, la lecture a pour but de se divertir, de s’évader, de nous invite dans un nouvel univers pour nous arracher de notre quotidien. On peut alors dire que l’imaginaire dans les romans est un moyen pour le lecteur de voyager dans un autre monde. C’est le cas par exemple dans le livre de Boris Vian, L’écume des jours, qui a d’ailleurs été classé à la dixième place des cents meilleurs livres du XXème siècle. Dans son avant-propos, l’auteur essaie de nous intriguer, grâce à des leçons de vie contradictoires avec celles que l'on apprend habituellement. Par exemple, dès la première phrase, l'auteur nous conseille de juger avant de connaître. Boris Vian semble donc vouloir provoquer par cette déclaration, mais aussi par son livre. Aussi, Vian introduit son œuvre, qui sera "vraie puisque imaginée". Il s'oppose aux écrivains réalistes et préfère travailler son imaginaire. Tout au long de l’œuvre on remarque ceci, les épisodes s’enchaînent, comme à moitié ancré dans la réalité avec des référence à des Jazzmans réels et connus, et à moitié se déroulant dans un monde absurde, où tout se déroulerait à l’envers, mais de façon anodine, comme si