David Cameron, premier ministre du Royaume Uni, a annoncé qu’il organiserait, s’il était réélu premier ministre, un référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l’Union Européenne d’ici 2017. David Cameron a déclaré qu’il souhaitait rester dans l’Union Européenne, mais en se dédouanant de certaines obligations et à condition que l’Union soit réformée. Cependant, la réponse britannique à la crise de la zone euro et le débat sur la sortie de l’UE ont beaucoup irrité ses partenaires et semé la confusion non seulement parmi les pays membres de la zone euro, mais aussi dans les pays qui s’apprêtent à adopter la monnaie unique. Dans ce cas, faut-il que le Royaume-Uni sorte de l’Union Européenne ou que celle-ci se plie aux exigences d’un seul pays ? Dans cette optique, il convient de prendre en considération les changements néfastes que pourraient engendrer le départ du Royaume-Uni de l’UE sans pour autant céder aux exigences britanniques.
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Malgré leur isolement progressif au sein de l’Union, les intérêts stratégiques du Royaume-Uni sont restés similaires à ceux des autres pays européens. « La Grande-Bretagne est un membre particulier de l’Union européenne, bien sûr, et depuis l’origine, elle a demandé à un moment donné un chèque, qui existe toujours, elle n’est pas dans les accords de Schengen, mais en même temps, elle est extrêmement utile », a commenté le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, sur BFM TV et RMC.
De plus, comme l’a montré l’intervention en Libye en 2011, quand il s’agit de l’emploi de la force militaire, le Royaume-Uni est plus proche de la France que ne l’est actuellement l’Allemagne. En d’autres termes, une sortie du Royaume-Uni se traduirait par une grande détérioration de la capacité des Européens à faire usage de la force militaire.
Paris et Berlin souhaitent, malgré cette déclaration choc du premier ministre Britannique, que le Royaume-Uni reste dans l’UE. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, avait déjà