Le sel
Le sel est un étrange personnage. Il se nomme Kogo en Bambara et Milgha en araméen salila en sanskrit ancien. C’est un cristal qui peut se fondre dans l’eau et réapparaitre sous sa forme première par l’action de la chaleur, du vent et accessoirement de la sueur de l’homme. Ses vertus, qualités et propriétés sont innombrables sinon à pousser les hommes à raconter des histoires salées, à rouiller le parc automobile, et à provoquer parfois certaines malédictions.
En chimie, succinctement, le sel résulte du mélange d’un principe acide (chlorhydrique, sulfurique) CL et d’un élément basique (soude, potasse, sodium) NA Na Cl.
1 atome de chlore et 1 atome de sodium, Chlorure de sodium. Par sa composition chimique le sel est neutre, ni acide ni basique. C’est pourquoi il est considéré comme un principe d’équilibre aussi bien en alchimie qu’en Franc-maçonnerie.
Il n’y a pas de produit plus simple, plus quotidien, plus ordinaire dans notre vie gustative que le sel. Lorsque nous l’utilisons c’est sans vraiment y penser, comme un reflexe sans importance. Et pourtant il est indispensable pour lutter contre la déperdition minérale du corps, pour maintenir l’équilibre de ses liquides qui doit rester constant.
Le sel est présent dans nos cellules, il régule leur activité en relation avec le rein et cet équilibre précaire doit être maintenu en permanence pour le fonctionnement de nos cellules et l’équilibre en eau de notre organisme. Un déséquilibre en sodium ou en chlore altère la fluidité du sang et modifie la pression artérielle. De plus le sodium est un vecteur important de l’influx nerveux entre le cerveau, les nerfs et les muscles. Les besoins quotidiens en sel sont compris entre 1 à 2 Gr. Actuellement la consommation en sel est excessive en France pouvant atteindre 30 Gr par jour entrainant des accidents vasculaires hémorragiques. Un autre aspect du sel ou du moins de sa carence est ce que l’on nomme le crétinisme, ce n’est pas l’absence de