Le soignant en milieu carcéral
I) La politique de santé publique en milieu carcéral
La prison : reflet de la société. On y trouve une surreprésentation des jeunes et une archi surreprésentation des toxicomanes et des vieux (population vieillissante : développement des pathologies psychosomatiques).
En Prison : PSYCHIATRISATION ++++
La loi du 18 Janvier 1994 transfère au service public hospitalier la prise en charge sanitaire des détenus : chaque personne qui entre en prison est immatriculé par la Sécu .
a) Le Ministère de la santé s’est introduit dans les prisons
Création au sein de chaque Établissement hospitalier :
Unité de consultation et de soins ambulatoires (UCSA) composée de personnels hospitaliers.
Services Médicaux Psychologique et Régionaux (SMPR) , ces services sont rattachés à un hôpital de proximité pour toutes les consultations spécifiques et les urgences .
Pour les pathologies lourdes et cas de chirurgies programmés ainsi que le cas + psycho, il existe des Unités Hospitalières Inter Régionales (UHSI) au nombre de 8 .
STRUCTURE PYRAMIDALE
La loi instaure des soins primaires, mais aussi un projet d’éducation à la santé et une préparation sanitaire à la sortie du détenu .
C’est l’expérience du SIDA qui a permis l’intégration de la santé en Prison dans la santé Publique (face aux problèmes de sexualité, de drogues, de bagarres, propre à ce milieu ) .
Ce qui caractérise le milieu carcéral
LOGIQUE SECURITAIRE VS LOGIQUE SOIGNANTE
(EX du préservatif)
Les deux doivent cohabiter en sachant que la logique sécuritaire prend le dessus , puisque les préservatifs sont interdits en prison , comment faire de la prévention
LOGIQUE INCONCILIABLE (bagarre entre soignants et pénitenciers)
Surpopulation carcérale
Pénalisation de populations les + précaires ( + la population est précarisée , + on va