Le soir qu'amour
Lecture analytique
Pbtique : Comment ce sonnet met-il en valeur la beauté de la femme aimée et la beauté du ballet ?
Axes : - la danse et sa signification symbolique - la métamorphose de la dame aimée : un aveu déguisé
I Un spectacle de beauté auquel est convié le lecteur-auditeur
a- le ballet :
- danse : chps lexical
- danse collective : v 5 à 10
=> beauté du spectacle : - beau ballet : v 2, v5, v 12 - ballet « divin »
b- la beauté du ballet :
- par son ordonnance sur deux strophes avec une double anaphore :
- str 2 : « se » + infinitifs (d’abord en « re », puis en « er »), + assonances en « r » et allitérations en « ou », ce qui crée un rythme et des allitérations, donc un effet musical (allitération suggestive, qui suggère le glissement des pas), le rythme 3-3 régulier (sauf 2ème moitié v 5 et 1ère moitié v 8) : évoque le rythme du ballet ; impression de ballet sans fin, amplifiée par les assonances en liquides : « r » et « l », et dentales « t » et « d » : ballet terrestre et spectacle collectif suggéré par les infinitifs et la comparaison avec le fleuve, (les infinitifs ont un aspect matériel et concret que n’ont pas les noms et adj de la strophe suivante)
- str 3 : aux inf succèdent les adj puis les noms : abstraction qui se fait comme si l’accommodation ne se faisait plus sur les pers mais seulement sur les figures de danse : 2ème anaphore avec « or » d’abord, à laquelle succède une anaphore en « en » , toutes deux relayées par les allitérations et assonances en « ou » , « on », « oi », « oin » (ttes les nuances du « o ») ; ces adj et noms donnent plus de fluidité, l’impression de qq ch d’aérien, , ce qui est confirmé par la métaphore de l’escadron au v 11, même position ds fin de str que la comparaison avec le fleuve, (mais métaphore elle-même plus légère que la comparaison) et v 11 parfait du point de vue du rythme (3-3//3-3), après v 10 légèrement boiteux (3-3//4-2)