Sujet de réflexion.

« Le sport, avec ses rites et ses idoles, est devenu, dans l’ensemble de la culture contemporaine, le substitut laïque des aspirations religieuses des masses, le mode le plus accessible, bien que le plus illusoire, de la communion collective. »

Depuis plusieurs années le sport est devenue est phénomène social imparable. L’engouement pour cette discipline génère de plus en plus d’adepte contrairement à la désertification des cérémonies dominicales. Pourrions-nous imaginer que le sport puisse remplacer durablement la religion ? Nous verrons dans un premier temps les points communs des phénomènes sportifs et des cultes religieux puis leurs limites.

Les jeux antiques créent vers 1500 avant Jésus Christ, révèlent déjà le gout de l’être humain pour les rassemblements. Le spectacle, agit et divertis le public. En effet, pour les spectateurs, être témoin et acteur d’un évènement sportif permet de se rassembler, il est fédérateur, Nelson Mandela profita de sa nomination au pouvoir en 1995 en Afrique du Sud pour unir sur un terrain blanc et noir. Il réussit à créer un sentiment d’union nationale derrière une équipe de rugby. La société nous incite aujourd’hui à l’individualisme, les personnes profitent des rassemblements tels que les jeux olympiques ou coupe du monde de football, pour échanger et partager.

Ainsi comme les nombreux rites religieux de notre calendrier autrefois respecté, l’homme à besoin de se regrouper et d’avoir la sensation d’appartenir à un groupe ou une communauté. De plus, la volonté de se surpasser, physiquement et mentalement est également un point commun entre le sport et la religion.

En effet, le film « Millions Dollars Baby » de Clint Eastwood sorti en 2004, nous le démontre ; un sportif doit quotidiennement s’entrainer et respecter une discipline alimentaire draconienne pour pouvoir dépasser ses limites, c’est ainsi qu’il va réaliser son rêve. De même l’Eglise, pour les Catholiques,