Le surréalisme

3149 mots 13 pages
Histoire

&

Théorie des arts
4. Périodes : les suites de Picasso.

4. Le surréalisme.

« Moi, je vise toujours à la ressemblance… Un peintre doit observer la nature, mais jamais la confondre avec la peinture. Elle n’est traduisible en peinture que par des signes. Mais on n’invente pas un signe. Il faut fortement viser à la ressemblance pour aboutir au signe. Pour moi la surréalité n’est autre chose, et n’a jamais été autre chose, que cette profonde ressemblance au-delà des formes et des couleurs sous lesquelles les choses se présentent. » Propos de Picasso cité par Brassaï, Conversations avec Picasso, Paris, Gallimard, 1964, p.198.

1925 : Picasso peint La Danse (huile sur toile, 215 x 142 cm, Londres, The Tate Gallery) : point nodal dans son œuvre, elle montre des déformations violentes, qui annoncent une nouvelle liberté d’expression où la forme humaine va être disloquée, non pas tant disséquée que réinventée.
• Un art dit « classique » se définit par une légitimation selon un appareil théorique qui suppose une valorisation hiérarchique (appareil fondamentalement continu, les différences nord/sud peuvent se voir comme des variations, des effets de mode). Cette théorie distingue donc la simple copie de l’imitation, laquelle transcende la vérité de la copie en beauté. En ce sens, l’aspect descriptif de l’art hollandais est une quintessence du détail plus qu’une voie documentaire ; le quotidien propre aux images du nord est une vérité tout autant gorgée d’absolu que le drame géométrique italien. C’est en fonction de leur noblesse que les sujets sont traités. Dès Alberti (1435), la grande et bonne peinture, celle qui est une fenêtre ouverte sur l’historia suppose un anthropocentrisme : c’est en effet à partir du corps que la représentation est construite. L’espace figuré est conçu comme la somme de tous les lieux occupés par des corps. C’est l’UNITÉ classique par excellence, un « tout-ensemble » qui sera repris par tous les théoriciens de l’art jusqu’au

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