Le surréalisme
Dans son poème, nous pouvons voir une antithèse dans le titre qui met en opposition (mais lie aussi) le jour avec la nuit. En effet l'absurdité de ce titre nous fait réfléchir car il nous laisse une image en apparence illogique. Comme au vers 1 «il s'envola au fond de la rivière», dit idée d'élévation dans l'au-delà. Aussi par l'omniprésence de l'inversion qui insiste sur la rationalité du langage, «la pluie nous sécha», c'est la surréalité qui doit l'emporter sur la raison, il y a une totale opposition entre la pluie et sécha. Desnos nous plonge alors dans un univers fantastique dans l'au-delà en parallèle avec la réalité. Tout au long de son poème, c'est l’inconscient et le rêve qui font les liens. La déstructuration du vers qui fait apparaître les points principaux du Surréalisme, comme l'absence de ponctuation, les vers libres et les strophes inégales «Les pierres...branches», «Tout rien.».
L'enjambement au vers 13-14 montre que le poème ne marque aucune pause, ce qui accèlère le rythme du poème un certain temps. Le poète veut libérer son imagination et donner une apparence illogique aux choses logiques: «Le compas traçait des carrés et des triangles à cinq côtés».
Nous retrouvons aussi le topos de l'amour fou où Desnos cite: «Je la hais d'amour comme tout chacun» v.4 la femme lie tout les élèments, elle est une image de la liberté. Ce poème est en faite une promenade dans la nature avec l'être aimé.