Après la Révolution française, il se crée un besoin d’étendre les frontières de la France pour créer de nouveaux débouchés économiques et conserver sa puissance.

L’intérêt du système colonial français était donc de gagner des territoires en colonisant les pays dits « inférieurs » et moins civilisés que la France, comme l’Algérie, Madagascar, le Maroc... En civilisant ces pays, la France pense arriver en sauveur des peuples défavorisés comme on le voit sur les diverses affiches publiées dans les journaux de l’époque, symbolisant la prospérité, l’abondance, le savoir et le progrès...

Ces pays colonisés bénéficiaient alors de droits politiques tels que le principe d’égalité et de liberté et de toute la technologie et des infrastructures permettant leur essor économique (création de ports…).

Ils pouvaient également servir de véritable réservoir de troupes armées en cas de conflits, comme ça a été le cas notamment pendant les deux guerres mondiales.

D’un point de vue économique la France s’enrichie et de nouveaux commerces sont disponibles. Les matières premières sont importées des colonies (coton, sucre, café, métaux…) tandis que la manufacture se réalise en France métropolitaine.

Cependant, ce système comporte des limites.

Tout d’abord, les pertes humaines engendrées par la colonisation sont importantes, tout comme l’argent dépensé pour mener à bien ces conquêtes, même si, dans un premier temps la France cherche à récupérer ce qu’elle a dépensé pour ses colonies.

N’aurait-il pas été préférable d’établir des alliances avec ces pays plutôt que de les coloniser en créant des tensions et des sensations d’injustice ?

Les pays colonisés ressentent donc ces actions comme un vol de leur image et de leur culture. Ils se sentent exploités et deviennent dépendants de la France puisqu’ils produisent en quantité industrielle pour l’exportation au détriment de leurs propres besoins.

Par ailleurs, ils contestent de plus en plus vigoureusement ce