Le temps maconnique
Mes biens aimés frères, je commencerai mon travail par cette question simple, mais au combien difficile à développer
Qu’est-ce que le temps ? Nous le définissons par un passé, un présent et un futur. Un passé qui n’existe plus, un futur qui n’existe pas encore, et un présent qui nous échappe, parce que, dès lors qu’il survient, il entre dans le passé. C’est une des raisons de notre crainte du temps qui passe.
Si le temps a une durée, il faudrait admettre qu’il y a un début. En effet, tout
Événement a un début et une fin que l’on peut mesurer. La vie d’un être humain a un début, une fin, donc une durée. Dans la cas de l’univers, ce début est appelé par les scientifiques big bang. C’est l’observation de l’expansion de l’univers qui a permis d’imaginer et de déterminer un instant initial qui est estimé aujourd’hui à environ 14 milliards d’années.
Cet instant initial pose problème à notre réflexion. Dans le cas d’un être humain, il y a un avant la naissance, mais dans le cas du big bang, l’avant n’existe pas. On ne peut même pas dire qu’il n’y avait rien, car ce rien suppose qu’il puisse être situé dans un avant. La seule réponse possible est qu’il n’y a pas d’avant, et ceci est très inconfortable intellectuellement, car cela suppose une absence de réalité.
Notre logique est mise à l’épreuve car nous sommes incapables d’expliquer une réalité qui ne soit pas située sur une échelle de temps. Tout ceci nous donne l’occasion de réfléchir à ce que nous comprenons lorsqu’on utilise ce mot : le temps.
On peut aussi parler du temps astronomique, qui met en relation l’espace et le temps. Dans ce temps astronomique, les astrophysiciens mesurent les distances en année lumière, ce qui représente la distance parcourue par la lumière à une vitesse de 300 000 km/s pendant un an.
Il y a aussi le temps du monde des affaires, le « time is money », comme par exemple celui de la finance, ou des actions s’achètent et se vendent en un temps si rapide que