Le tiers livre de françois rabelais
Le tiers livre de François Rabelais extrait du chapitre IV p307
Rabelais quitte son habit de moine sans avoir l’autorisation pour faire des études de médecine. (autorisation ecclésiastique).
Rapidement reçu bachelier à la faculté de Lyon, lui permet d’enseigner et de commenter Hippocrate directement en grec.
En 1537 il est reçu docteur en médecine.
Pour Hippocrate le rire soigne et l’œuvre de Rabelais appartient au registre comique.
Le tiers livre comme les quatre autres romans de Rabelais donnent à rire et à penser à la fois. La dualité de son œuvre ne facilite pas le travail d’interprétation.
Le tiers livre publié en 1546 censuré et jugé hérétique par la Sorbonne sera d’abord interdit mais sera lu plus tard.
Rabelais était sans nul doute un chrétien sincère mais sa connaissance de la médecine l’invite à rompre avec la tradition chrétienne du mépris du corps. Or Rabelais rappel sans cesse la part d’animalité en l’homme.
La pratique de la médecine inspire de manière constante les références à l’anatomie dans le tiers livre.
Dans les V premiers chapitres du roman, Panurge qui dépense toujours plus d’argent qu’il en a réellement fait à Pantagruel l’éloge de la dette. Eloge paradoxale (=contraire à l’opinion commun). Dans Don Juan l’éloge de l’inconstance est un éloge paradoxale.
Dans cet extrait, Panurge compare la relation prêcheur/emprunteur au fonctionnement du corps humain : la concorde ne règne que parce que chaque organe sert à tous et tous à un seul.
I/ L’exposé didactique.
Panurge à Pantagruel, long exposé sur la fonction du corps humain.
Adresse direct « représentez-vous » « ce que vous nommez » l.28
Exposé rigoureusement construit, organisé du générale au particulier au départ « des organes » l.22. Puis cite les organes et enfin il reprend avec « chaque organe »l.44.
Passage de l’extérieur du corps à l’intérieur à l’instar des aliments l.25 « le vin, le pain »
Le texte se complexifie progressivement l.29 à 35