Le travail et le loisir sont-ils compatibles?
La pensée est de même nature, c'est une faculté dont chaque être humain est en possession, au sens strict le fait de ne pas penser est impossible. Elle est influencée par de nombreux facteurs et rend ainsi l'espèce humaine très complexe, c'est la différence fondamentale que nous avons avec les animaux, nous sommes des animaux doués de raison. C'est la faculté de juger et de se juger soi-même.
Par cette définition, si on entend par bonheur un état de bien-être, associé au plaisir, la pensée peut apparaître comme étant un obstacle au bonheur, puisque penser, c’est sortir de l’opinion, de l’illusion et de l’ignorance de soi. On peut alors découvrir sur soi des choses qui nous dérangent ou attristent. Mais si on entend par bonheur un état de pleine et entière satisfaction, celle-ci ne peut être atteinte si nous ne savons pas ce qui pourrait nous combler et si nous laissons de côté ce qui nous définit en tant qu’homme. C'est la raison pour laquelle nous sommes amenés à nous demander s’il faut vraiment s’abstenir de penser pour être heureux. Le sujet présuppose que le bonheur est un état accessible pour qu’il puisse avoir obstacle et qu'il admet des conditions. Il présuppose aussi que nous pourrions et aurions le droit de ne pas penser. Nous nous demanderons si la pensée n’est pas une source de tourments et de déplaisirs, si pour autant le bonheur se réduit au plaisir et si dès lors la pensée y est encore opposée et enfin si on peut vraiment être heureux comme ne pas penser.
Par ce qui a été dit précédemment, on supposerait que penser, étant une notion complexe à analyser, se distinguerait en trois fonctions essentielles.
Dans un premier temps, penser c'est prendre conscience de ce que sont véritablement les choses et