le Yuan
En 2004, elle aurait détenu 174 milliards de dollars de bons du trésor américain. Les réserves totales se seraient élevées à hauteur de 634 milliards de dollars en 2004, alors qu’elles atteignaient 145 milliards de dollars en 1998 (+337%).
Cette hausse exponentielle est due ; premièrement, aux entrées de capitaux qui spéculent sur le yuan à la hausse. L’étude économique HEC-Eurasia, estime que les flux d’investissements de portefeuille et les flux non identifiés auraient représenté 49% de la hausse des réserves de changes en 2004.
Ex : Soit une personne qui anticipe une hausse de la valeur d’une devise quelconque (ici le yuan), celui-ci placera 500 000$ (le montant est arbitraire) sur le forex (marché des devises). Si, à ce moment 1 dollar vaut 8 yuans alors son investissement est équivalent à 4 millions de yuans. Imaginons qu’après six mois le dollar s’échange contre 6 yuans alors son placement sera équivalent à 666 666$, soit une plus-value de 166 666$ (+33%).
Les investisseurs profitent de la faiblesse du yuan et de son importante marge à la hausse pour spéculer d’énormes sommes.
Cette attirance des spéculateurs vers la monnaie chinoise pourrait entraîner une appréciation du Yuan puisque celle-ci est très demandée. Or, c’est justement ce que les autorités monétaires chinoises essaient d’enrayer. Voilà donc la deuxième source explicative de l’accroissement impressionnant des réserves de change en 2004 et 2005.
En effet, la Chine achète donc massivement des bons du trésor américain et d’autres titres sur les marchés financiers américain (DowJones, Nasdaq…) en vendant bien évidemment du yuan, ce qui bloque son processus d’appréciation.
Les conséquences de cette situation peuvent être très néfastes pour l’économie chinoise. Premièrement, l’afflux massif de capitaux dans une optique spéculative, alimente les