Le droit de dissolution depuis 1958.
Cette dissolution étant qualifiée d’abusive , son successeur , Jules Grévy précisera alors , dans sa « constitution Grévy » qu’il ne recourra plus au droit de dissolution. Ainsi plus aucune dissolution de l’assemblée nationale n’interviendra jusqu’à la fin de la 3ème république. La constitution d’octobre 1946 va à nouveau faire apparaître le droit de dissolution dans son texte. Néanmoins , ce droit est soumis à des conditions très …afficher plus de contenu…
Cette disposition est prévue à l’article 7.Ce droit de dissolution est également encadré par un calendrier concret qui assure une utilisation raisonné et raisonnable de cet évènement politique majeur. Ainsi , le président de la république ne peut dissoudre l’assemblée nationale durant l’année qui suit une dissolution . Cette condition trouve son origine dans l’adage « dissolution sur dissolution ne vaut », remontant à la tentative de double dissolution pratiquée par Charles X en 1830. De même les élections législatives doivent se tenir 20 jours au moins après la dissolution. Au plus tard 40 jours , après cette