Le lion, le loup et le renard jean de la fontaine
Jean de LA FONTAINE
INTRODUCTION
Cette fable est la troisième du livre VIII, publiée en 1678 et c’est la première qui met en scène des animaux. La Fontaine traduit d’Esope, fabuliste grecque, cette fable avec une connaissance précise du bestiaire qu’il a mit en place dans ses sept premiers livres. Il s’inscrit aussi dans la continuité du Roman de Renart qui voit l’affrontement réitérer, d’Ysengrin et Renart, à …afficher plus de contenu…
La Fontaine utilise le champs lexical de la maladie (gouteux, remède...) pour évoquer l’éternel illusion de l’homme au sujet de son immortalité, le « on » du vers 2 est mis pour le reste des médecins ainsi que le Loup et le Renard.
v.3 : La Fontaine évoque l’éternelle illusion de l’homme au sujet de son immortalité. Le Lion a beau vouloir trouver remède, le champ lexical du pouvoir qui s’oppose à celui de la maladie permet à La Fontaine d’allégerson récit. Par cette sentence, le fabuliste se met en scène l’allégorie du
Lion qui représente le roi, mais aussi une idée abstraite, celle du pouvoir.
Le reste de la fable apparaît sous la forme d’une parabole, tout le récit …afficher plus de contenu…
Pendant qu’ils se félicitent de l’aventure et qu’ils se promettent de découdre, en arrivant, la robe de
Renart, celuici ne s’en inquiète guères ; il sait qu’entre faire et dire il y a souvent un long trajet. Sans perdre de temps, il étend la patte sur le bord d’un panier, se dresse doucement, dérange la couverture, et tire à lui deux douzaines des plus beaux harengs. Ce fut pour aviser avant tout à la grosse faim qui le travaillait. D’ailleurs il ne se pressa pas, peutêtre même eutil le loisir de regretter l’absence de sel ; mais il n’avait pas intention de se contenter de si peu. Dans le panier voisin frétillaient les anguilles : il en attira vers lui cinq à six des plus belles ; la difficulté était de les emporter, car il n’avait plus faim. Que faitil ? Il aperçoit dans la charrette une botte