Le mariage de figaro, beaumarchais et beaumarchais
Le Mariage de Figaro, comédie écrite durant le siècle des Lumières, soit le XVIIIème siècle, est présentée par Beaumarchais lui-même comme : « la plus banale des intrigues ». Banale, elle ne l’est pas puisque Louis XVI, sensible à la critique de la noblesse et des privilèges qu’elle met en lumière, manifeste une opposition farouche à sa représentation. Effectivement, achevée en 1778, refusée par la censure, elle ne pourra être jouée qu’en 1784. Le Mariage …afficher plus de contenu…
Il utilise le substantif « art » (l 20) suivi d’un rythme ternaire: « l’art de soutenir notre goût, de se renouveler à l’amour, de ranimer, pour ainsi dire, le charme de leur possession par celui de la variété. » ce qui s’inscrit dans la tradition galante et libertine du XVIIIème siècle.
Effectivement, Beaumarchais critique une aristocratie à la recherche continuelle du plaisir, redoutant la lassitude. Ainsi, comme la femme mariée ne maîtrise pas cet art érotique,
Almaviva est contraint d’aller le chercher dans d’autres bras. L’adjectif « piquée »,présent dans la didascalie de la ligne 22, rend visible l’irritation de la Comtesse qui n’a eu de cesse …afficher plus de contenu…
Cette question : « Changerons-nous la marche de la nature ? » (l 23) est, d’ailleurs, intéressante et fait écho, d’une certaine manière, à la tirade de
Figaro qui reprochait au Comte : « Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus »
A travers le personnage d’Almaviva, c’est Beaumarchais qui semble prendre la parole et s’interroger sur une évolution possible de la société. Le Comte termine en présentant la femme comme une proie : « Notre tâche, à nous, fut de les obtenir » (l 23-24) dont la principale mission est de séduire continuellement leurs maris : « Est de nous retenir » (l 26)
C/ Le phénomène d’écho (l 27 à