Thomas Chatterton est un jeune et talentueux poète du XVIIIème siècle. Son talent est cependant incompris et il se fait rejeter de la société car il n’avait pas une mentalité matérialiste, comme la société de cette époque. Il était très faible mentalement, de par sa condition misérable de pauvre mais aussi de par sa solitude, accentué par le rejet de la société. Puis pour mettre fin à ces souffrances, il se résout à se suicider alors qu’il est âgé de 17 ans à peine. On s’intéressa …afficher plus de contenu…

Cette abrie ne contient même pas un feu, « sans feu », il est donc difficile de s’éclairer, comme le confirme l’adjectif apposé « sombre ». Mais l’objectif du feu n’est pas seulement d’éclairer mais aussi de chauffer, donc une fraicheur extrême doit régner dans la pièce, comme l’approuve Chatterton : « Mes mains sont glacées » (vers 1), « Chatterton qui a froid » (vers 7). Sans lumière et sans pouvoir écrire, il est difficile pour un écrivain de pouvoir exercer son métier. Par ailleurs, sa condition sociale n’arrange pas les choses. Chatterton est placé tout en bas de la hiérarchie sociale et vie dans une pauvreté extrême. Il est tellement défavorisé, …afficher plus de contenu…

Mais cette scène n’est pas anodine puisqu’elle met en avant le parcours difficile d’un impécunieux écrivain. Le parcours d’écrivain est un parcours difficile et semé d’embuches. En effet, les écrivains réfléchissent autrement que la société de cette époque, ce qui provoque une rupture entre les deux. La notion de solitude intervient de nombreuses fois dans la scène, comme dans le vers 1 : « Me voilà seul ». Chatterton fait référence ici à sa solitude, causée par le rejet de la société et par le rejet de son amour par Kitty Bell. Il se sent délaisser par tout le monde qui l’entoure, pourtant le public est un élément primaire dans la construction d’un état mental stable et d’œuvres de plus en plus enrichies. Mais la société ne se montre point tendre avec ces jeunes poètes comme le dit lui-même Chatterton : « la pensée n’a pas cours sur la place », donc la pensée n’a