Le montage dit « push-pull parallèle »
Claude Frantz
12 août 2022*
Résumé
Le présent article se propose de décrire la structure, le fonctionnement et les caractéristiques du montage improprement appelé « push-pull pa- rallèle », sous la forme sous laquelle on le rencontre le plus souvent. Ce montage a surtout été utilisé sur des appareils de marque Philips ou sous d’autres marques rattachées à ce même groupe d’entreprises.
1 Introduction
Le montage dit « push-pull parallèle » n’est pas un montage …afficher plus de contenu…

Vu cette tension anodique réduite d’autant et vu son courant anodique, nous pouvons estimer que la charge optimale d’un tel circuit sera assez faible, un peu comme dans le cas d’un étage final BF d’un récepteur dit « tous courants », alimenté par un secteur à 110 V.
Nous noterons encore que ce circuit du bas est opéré en classe « A », ce qui est possible avec un seul tube.
Assemblons maintenant tous les éléments et considérons les choses du point de vue dynamique, c’est à dire en BF. Nous trouvons d’abord le circuit du bas avec cette pentode, que nous allons considérer de la façon classique, comme un générateur de courant commandé par tension, en parallèle avec sa …afficher plus de contenu…

Pour cela, il faudrait alors employer des tubes à cathode à oxydes conçus pour un courant cathodique élevé, du genre de ceux employés à l’étage de sortie lignes des téléviseurs.
5 Remarques additionnelles
Le montage décrit ici est celui que l’on rencontre le plus souvent en pratique.
Toutefois, il existe encore un autre montage appelé « push-pull parallèle », qui lui ressemble quelque peu, mais pour lequel cette dénomination n’est pas dépla- cée. Il se différencie surtout par le fait que les deux tubes se trouvent excités par le signal d’entrée, chacun d’eux participant à l’amplification du signal. Contrai- rement au montage décrit précédemment, les deux tubes sont du même type et le point de fonctionnement est le même. En raison de l’alimentation en série