Le père paneloux et le père paneloux
Avec ses mots il donne, à la fin, un sentiment de communauté. Ensuite, toujours pour prouver la force du prêche, il y a un procédé intéressant que nous retrouvons dans notre extrait, et c’est l’association entre deux mots fondamentalement opposés. Par exemple, « clameurs » / « silence » ; « mal » / « bien » ; « châtient » / « apaise », on remarquera d’ailleurs que pour ce dernier exemple, « châtient » est au pluriel, ce sont ses paroles qui le font, alors qu’ « apaise » est au singulier, cela renforce l’idée de violence de ses paroles. Le père Paneloux est donc un excellent orateur et utilise ces figures de style pour frapper les fidèles et rendre ses paroles irréfutables. Donc, Paneloux est un grand orateur et fait preuve de talent pour captiver son audience, mais ce que nous pouvons ajouter à cela c’est que nous pouvons ressentir …afficher plus de contenu…
Enfin, la dernière phrase de ce passage : « Dieu ferait le reste » est significative. Prononcée au discours indirect, elle ne permet pas de savoir si c’est la fin du prêche de Paneloux ou si c’est un commentaire narrateur. Or, cela change tout son sens. En effet, si c’est une parole de Paneloux, elle signifie qu’il faut attendre et que Dieu sauvera les fidèles, la seule chose à faire c’est de revenir vers lui, mais il sauvera les habitants. A l’inverse, si c’est une phrase du narrateur, cela peut signifier que Dieu ne fera rien ou plutôt que la population sera décimée assez rapidement. Le second passage que nous allons étudier aujourd’hui est une conversation entre Jean Tarrou et le docteur Bernard Rieux. Il se situe à partir de « Tarrou se carra… » à la page 150 jusqu’à « … telle qu’elle était » à la page 151. Jean Tarrou, dans